Après un court pèlerinage sur la tombe des mes grands -parents et la rencontre fortuite d'Alexandre, un polonais en vacances sur une plage de Tel-Aviv, j'ai décidé à mon tour de découvrir la Pologne et de remonter, tant bien que mal, la trace de mes ancêtres.
En arrivant à Lódz, ma première préoccupation était de trouver un interprète qui puisse m'aider dans mes recherches, ce qui n'est pas chose facile dans un pays où l'influence française n'est plus ce qu'elle était jadis. Néanmoins, entre l'office du tourisme et l'Alliance française, sise à la Manufactura (nouveau complexe commercial et culturel construit en briques rouges à la place des anciennes fabriques de textile du XIX siècle), il est possible de trouver des plurilingues s'intéressant encore à la langue de Molière.
Dans un premier temps, je décidais de me rendre aux archives municipales où je retrouva relativement aisément des écritures attestant de la présence de ma famille à Lodz dans les années trente.
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Extrait d'archives de l'état-civil de 1931 |
Mais, ces inscriptions ne mentionnaient aucune adresse et je me heurtais au fait qu'il était impossible d'obtenir aux archives municipales une adresse à partir d'un patronyme.
Néanmoins, Herz était médecin et il devait être possible de retrouver la liste des médecins qui pratiquaient à l'époque. Cette liste m'amena à une première adresse : Cegielniana 7, tel 141-32.
Je me rendis à cette adresse qui en définitive ne correspondait pas à la bâtisse qu'on m'avait décrite. De plus, cette adresse pouvait correspondre seulement au cabinet médical et non à un domicile privé.
J'appris par la suite que le répertoire des rues de Lódz avait complètement été modifié sous l'ère communiste et que tant les noms des rues que leur numéro ne correspondaient plus à ceux d'avant guerre.
Je n'étais guère plus avancé.